En d’autres termes, ce cheminement était aussi celui du rétablissement et de la libération de l’énergie féminine en moi. Une révolution tranquille que j’ai pu remarquer aussi chez les femmes autour de moi. Dans ma quête spirituelle pour mieux comprendre mon Être énergétique, j’ai été appelé à allouer plus de temps au repos, aux soins personnels, à la connexion à la nature et à la méditation. J’ai participé à des cercles de femmes et cela a aussi été une énorme révélation pour moi. J’ai réalisé à quel point j’étais « masculin », critique et exigeant envers moi-même. Comme j’ai sous-estimé le féminin en général ; m’identifiant davantage aux qualités de la « masculinité » comme la rationalité, la logique, la performance et le contrôle émotionnel. À ma propre surprise, j’ai découvert à quel point c’était préjudiciable et nuisible pour le corps et l’âme des femmes. Je n’avais pas encore rencontré l’immense pouvoir qui m’attendait dans mon propre bas-ventre. Ainsi commença un énorme cycle de guérison des traumatismes ancestraux, des traumatismes sexuels de cette vie, de l’armure que je portais autour du coeur et de la victimisation du féminin en moi. J’ai dû observer et ressentir à quel point j’avais intériorisé le système patriarcal et tout déconstruire. Ce faisant, j’ai développé un intérêt pour l’histoire méconnue des femmes… des sorcières, des chamanes, des prêtresses, des déesses, des femmes-médecines et d’autres manifestations du principe féminin sacré (yin) et à quel point il a été violemment opprimé sur la planète Terre. J’honore et je salue la lutte des femmes qui m’ont précédée.
Aussi poétique que cela soit de renouer avec le pouvoir de l’amour inconditionnel pour Soi et les Autres, ce fut une immense montagne russe jonchée de nombreuses initiations spirituelles. Cela a forgé mon esprit à me consacrer à la réhabilitation, à la guérison et à l’amour de l’aspect féminin en chacun de nous, ce qui n’est pas étranger à notre relation à la Terre, au pouvoir politique et à la société en général.